J’étais prêt à tout.

« J’étais prêt à tout pour toi, prêt à faire de toi cette perle rare qu’aucun autre joaillier n’aurait eu à façonner ;

Mais toi, en lieu et place de me faire un retour à l’envoyeur, tu m’as gâché une partie de ma vie… Chapeau!

Et maintenant que je l’ai reconstruite avec les débris que tu m’as laissés, tu veux revenir, non mais, penses-tu que c’est un jeu de cartes ? Que chacun joue après que l’autre ai fini ?

Tu penses pouvoir reprendre possession d’une vie que tu as détruite et qui a été reconstruite sans toi ? NON

On ne fait pas tout le temps ce qu’on veut avec qui l’on veut et comme on le veut.

Saches que parfois les volontés sont surpassées par les nécessités, et aujourd’hui il est nécessaire que tu ne fasses plus partie de cette vie. Vas-t’en loin, avec tes désirs ambigus. Loin de cette vie, tes actes dépravés, ta mauvaise foi.

De cette vie dont tu n’étais qu’une actrice, aujourd’hui, un siège tu prendras, et avec les autres, tu observeras. Ma vie SANS TOI.

Une de perdue, dix de retrouvées, disent-ils.

Non, tu es partie, je l’ai trouvé.

Avec elle, j’irai chercher jusqu’a trouver ce bonheur que tu m’as refusé.

A vrai dire, ce bonheur je l’ai déjà et ce bonheur c’est elle, son sourire, son regard, sa voix, Elle tout simplement.

J’étais prêt à tout pour toi. Tu m’as gâché une partie de ma vie, cette partie qui était tienne et qui existait par ton souffle, par ton sourire, par toi.

Ton égoïsme a pris le dessus, aux oubliettes tes principes et tes belles promesses. Tout cela n’était qu’un leurre.

Heureusement qu’elle était là, avec un nouveau souffle plein d’amour pour moi, elle était là au bon moment, au moment où je n’espérais plus, où je n’entrevoyais plus les traces de mon bonheur, elle est venu au moment même où tu avais obscurci ma vie, où tu l’avais repeins de noir, au moment où la mort avait plus de valeur à mes yeux que la vie.

Mais malgré la durée de la nuit dans laquelle tu m’avais plongé, le jour a fini par se lever avec mon amour pour elle et malgré tout le soleil n’est pas pour autant devenu bleu ou noir de chagrin.

Elle a su lui garder sa couleur, couleur que tu as subtilement voulu emmener avec toi quand tu m’as tourné le dos.

Et dire que tu as failli faire de moi un énième chagriné, comme ces bêtes de foire qu’on envoie à l’abattoir quand elles n’ont plus de tours fantastiques à faire valoir…

Je plains celui qui aura la malchance de rencontrer ton chemin

Oh oui, car naïf, il ne saura pas qu’il se jette dans la fosse aux lions,  je le plains car dure sera sa désillusion, sa chute sur terre quand il ouvrira les yeux comme moi.

J’étais prêt à tout pour toi, prêt a être ton Aladin, prêt à être ton héros des contes de fées.

Ma plus grande fierté c’était de parler de toi comme une exception… Hélas, tu m’as remis la réalité en face des yeux…

Désormais loin de toi et heureux, avec à mes cotés la moitié que DIEU a sculpté de mes entrailles.

Au revoir, non que dis-je Adieu, oui à jamais. »

 

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